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Alliance contre l’extrême initiative biodiversité
c/o Union suisse des paysans
Laurstrasse 10
5201 Brugg
Téléphone : 056 462 51 11
info@initiativebiodiversite-non.ch
Alliance contre l’extrême initiative biodiversité
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Aktuell dienen bereits 19 Prozent der Landwirtschaftsflächen explizit der Förderung der Biodiversität. Das entspricht 195'000 Hektaren Land oder der Grösse der Kantone Zürich und Zug zusammen. Für den Erhalt von Direktzahlungen sind aktuell 7 Prozent gefordert. Die Bauernfamilien tun also auf freiwilliger Basis viel mehr, als verlangt. Sie sind auch bereit, die Qualität der bestehenden Flächen zu optimieren. Wenn noch mehr fruchtbares Kulturland für die Biodiversität ausgeschieden wird, dann sinkt die inländische Lebensmittelproduktion weiter. Das ist gesamthaft betrachtet schlecht für die Umwelt. Denn obwohl wir nur ungefähr die Hälfte unseres Essens in der Schweiz importieren, fallen 70 Prozent der Umweltwirkung im Ausland an.
Bei Annahme der Initiative müssten wir also zusätzliche Flächen im Ausland belegen, um die Versorgung unserer Bevölkerung sicherzustellen. Die Initiative steht also im Widerspruch zur aktuellen Diskussion über Versorgungs- und Ernährungssicherheit. Gleichzeitig müssten die öffentlichen Ausgaben für die Landwirtschaft steigen, um die Betriebe für ihre Einkommensausfälle zu entschädigen. Die Schweizer Bauern müssten also mehr Geld bekommen, um weniger zu produzieren.
Baukultur sowie eine intakte Natur und Umwelt sind für den Schweizer Tourismus wichtige Pluspunkte, um die Gäste in die Regionen zu locken. Deshalb handelt die Branche bereits heute verantwortungsvoll. Für den Tourismus ist aber auch eine passende und funktionelle Infrastruktur zentral. Die Initiative würde jedoch genau deren Realisierung stark einschränken. Projekte im Zusammenhang mit Tourismusinfrastruktur – insbesondere im Berggebiet – sind schon heute oftmals mit aufwändigen Bewilligungsverfahren und Auflagen verbunden. Da viele Sport- und Freizeitaktivitäten in der Natur stattfinden, gäbe es auch hier neue Einschränkungen durch weitläufig geschützte Gebiete mit eingeschränkter Nutzung.
Der Text der Biodiversitätsinitiative bezieht sich nicht ausschliesslich auf Flächen und Strukturen ausserhalb der Bauzone. Damit sind auch die Siedlungsgebiete und die dort ansässigen KMU’s, Industriebetriebe und insbesondere auch die Immobilienbesitzer betroffen. Die Anforderungen an die Baukultur würden erhöht. Das führt zu zusätzlichen Auflagen, noch längeren Bewilligungsverfahren und höheren Kosten. Da neu die Umsetzungshoheit auf Bundesebene geregelt würde und nicht mehr durch die Kantone, entfällt die Flexibilität für gute, standortangepasste Lösungen.
Die Waldwirtschaft wäre bei der Annahme der Initiative mit neuen Einschränkungen und Vorgaben durch den Ausbau der Waldreservate konfrontiert. In diesen Gebieten sind forstliche Eingriffe komplett verboten. Bei weiteren Waldflächen drohen zusätzliche Auflagen. Die bereits zahlreichen Bestrebungen zur Verbesserung der Biodiversität sind wie bei der Landwirtschaft ausgeblendet. Der Wald als Rohstofflieferant würde in den Hintergrund gedrängt. Da der Bedarf an Holz im Zusammenhang mit nachhaltigem Bauen oder Heizen zunimmt, würden die Importe von Holz steigen.
Die Initiative und das Ausscheiden von umfangreichen, streng geschützten Gebieten führen zu starken Konflikten bei der Bereitstellung von (nachhaltiger) einheimischer Energie. Die Umsetzung von neuen oder der Ausbau von bestehenden Projekten würden verunmöglicht. Besonders betroffen wäre dabei die erneuerbare Energieproduktion. Die Umsetzung der Schweizer Energiestrategie und damit auch der Energiewende wären bei einer Annahme erschwert. Das schadet der Versorgungssicherheit und dem Eigenversorgungsgrad mit Energie, was sich auf die Strompreise auswirken würde.
À l’heure actuelle, 19 % des surfaces agricoles sont consacrées à la promotion de la biodiversité, soit 195 000 hectares de terres ou l’équivalent des cantons de Zurich et de Zoug réunis. Or, l’octroi de paiements directs exige un minimum de 7 % de surfaces dédiées à la biodiversité. Les familles paysannes en font donc beaucoup plus que demandé, qui plus est sur une base volontaire.
Elles sont aussi prêtes à optimiser la qualité des surfaces existantes. Si davantage de terres cultivables fertiles étaient réservées à la biodiversité, la production alimentaire indigène diminuerait encore, ce qui nuirait aussi à l’environnement. En effet, même si la Suisse n’importe qu’environ la moitié de ce qu’elle consomme, 70 % de son impact environnemental est généré à l’étranger.
En cas d’acceptation de l’initiative, il faudrait donc dépendre de surfaces supplémentaires à l’étranger pour assurer l’approvisionnement alimentaire du pays. L’initiative est donc en contradiction avec le débat actuel sur la sécurité de l’approvisionnement et la sécurité alimentaire.
Dans le but d’attirer des touristes dans les différentes régions de Suisse, la culture du bâti ainsi qu’une nature et un environnement intacts sont des atouts importants. C’est la raison pour laquelle le tourisme suisse lui-même agit aujourd’hui déjà de manière responsable. Néanmoins, des infrastructures fonctionnelles et correspondant aux attentes revêtent aussi une importance capitale. Or, l’initiative limiterait justement fortement la réalisation de ces infrastructures. À l’heure actuelle, des projets en lien avec des infrastructures touristiques, notamment dans les régions de montagne, sont soumis à des procédures d’autorisation et à des conditions coûteuses. Comme de nombreuses activités sportives et de loisirs se déroulent dans la nature, il y aurait là aussi de nouvelles restrictions dues à la présence de vastes zones protégées à usage restreint.
L’initiative biodiversité ne touche pas que les surfaces et structures situées en dehors de la zone à bâtir. Les zones d’habitation ainsi que les PME, les industries et surtout les propriétaires fonciers qui y sont installés seraient aussi concernés. Les exigences en matière de culture du bâti s’accroîtraient, faisant s’accumuler des conditions supplémentaires, s’éterniser les procédures liées au permis de construire et augmenter les coûts. Comme les compétences en matière de mise en œuvre passerait des cantons à la Confédération, la flexibilité pour des solutions adéquates et adaptées au site disparaîtrait.
En cas d'acceptation de l'initiative, l’économie forestière se retrouverait confrontée à de nouvelles restrictions et directives imposées par l’extension des réserves forestières, où toute intervention sylvicole est totalement interdite. D'autres surfaces forestières risqueraient de se voir imposer des contraintes supplémentaires. Comme dans l’agriculture, les mesures déjà nombreuses que met en œuvre la sylviculture pour améliorer la biodiversité sont passées sous silence. Le rôle d’approvisionnement que joue la forêt serait relégué au second plan. Comme les besoins en bois liés à la construction ou au chauffage durable progressent, les importations de bois grimperaient à leur tour.
L’initiative biodiversité et la délimitation de vastes zones strictement protégées entraîneraient d’importants conflits dans l’approvisionnement d’énergie indigène (durable). La mise en œuvre de nouveaux projets ou le développement de projets existants deviendraient impossibles. La production d’énergies renouvelables serait particulièrement touchée. La mise en œuvre de la stratégie énergétique suisse et, par conséquent, le tournant énergétique seraient aussi entravés. Une acceptation de l’initiative nuirait donc à la sécurité d’approvisionnement et au taux d’auto-approvisionnement en énergie, entraînant une augmentation des prix de l’électricité.
L’adozione dell’iniziativa e la conseguente protezione di un’ampia quantità di aree estese, che diverrebbero così rigorosamente intoccabili porterà a grandi conflitti nell’approvvigionamento di energia indigena (sostenibile). La realizzazione di nuovi progetti o l’espansione di quelli esistenti sarebbero impossibili. La produzione di energia rinnovabile sarebbe particolarmente colpita. Se l’iniziativa venisse accettata, l’attuazione della strategia energetica svizzera e quindi anche la transizione energetica diventerebbero molto più difficili.
Ciò danneggerebbe la sicurezza dell’approvvigionamento e il livello di autosufficienza energetica, con un impatto importante sui prezzi dell’elettricità.
Se l’iniziativa venisse accettata, il settore forestale si troverebbe ad affrontare nuove restrizioni e requisiti dovuti all’espansione delle riserve forestali. In queste aree sarebbe completamente proibito eseguire interventi forestali. Ulteriori restrizioni verrebbero inoltre imposte ad altre aree forestali. I numerosi sforzi per migliorare la biodiversità messi in pratica già oggi sarebbero interrotti e vani, come nel caso dell’agricoltura. Il bosco come fornitore di materie prime verrebbe messo in secondo piano. Poiché la domanda di legno da parte dell’edilizia sostenibile e per il riscaldamento è in aumento, le importazioni di legno aumenterebbero.
Il testo dell'iniziativa sulla biodiversità non si riferisce esclusivamente alle superfici e alle strutture al di fuori della zona edificabile. Ciò significa che sarebbero toccate anche le aree di insediamento e quindi le PMI, le aziende industriali e, in particolare, i proprietari degli immobili. Le norme edilizie diventerebbero più stringenti. Ciò comporterebbe requisiti aggiuntivi, procedure di autorizzazione ancora più lunghe e maggiori costi. Siccome la sovranità esecutiva sarebbe regolata a livello federale e non più dai Cantoni, la flessibilità per trovare soluzioni valide e adatte al territorio locale decadrebbe.
La nostra cultura edilizia, unita alla natura incontaminata e all'ambiente sono elementi importanti per il turismo svizzero, perché attirano gli ospiti nelle diverse regioni. Per questo motivo il settore stesso agisce già oggi in modo responsabile. Per sostenere il turismo è però necessario disporre di infrastrutture adeguate e funzionali. Tuttavia, l'iniziativa ne limiterebbe fortemente proprio la realizzazione. I progetti relativi alle infrastrutture turistiche - soprattutto nelle regioni montane - sono già oggi spesso contraddistinti da complesse procedure e condizioni di autorizzazione. Poiché molte attività sportive e ricreative si svolgono nella natura, anche in questo caso ci sarebbero nuove restrizioni a causa delle vaste aree protette a uso limitato.
Attualmente le superfici agricole esplicitamente utilizzate per promuovere la biodiversità sono già il 19% del totale. Ciò corrisponde a 195'000 ettari di terreno o alla dimensione dei cantoni di Zurigo e Zugo messi assieme. Per ottenere i pagamenti diretti è attualmente obbligatorio avere il 7%. Le famiglie contadine stanno quindi facendo, su base volontaria, molto più di quanto richiesto. Sono anche disposte a ottimizzare la qualità delle superfici esistenti.
Se si convertono ancora più terreni agricoli fertili per la biodiversità, la produzione alimentare nazionale continuerà a diminuire. Nel complesso, anche questo è negativo per l’ambiente. Anche se in Svizzera importiamo solo la metà del cibo che consumiamo, generiamo ben il 70% dell’impatto ambientale all’estero. Se l’iniziativa venisse accettata, dovremmo quindi occupare ulteriori terreni all’estero per garantire l’approvvigionamento alimentare della nostra popolazione.
L’iniziativa è quindi in contrasto con l’attuale dibattito sull’autoapprovvigionamento e la sicurezza alimentare. Allo stesso tempo, la spesa pubblica per l’agricoltura dovrebbe aumentare per compensare la perdita di reddito delle aziende agricole. Gli agricoltori svizzeri dovrebbero quindi ricevere di più per produrre di meno.